2026 sera mon année ou peut-être pas

J’ai lu quelque part :

« Je ne vois plus personne dire que 2026 sera son année. On dirait qu’on a tous compris la leçon. 😅 »

Ça m’a fait sourire… mais ça m’a aussi frappée. Nous ne proclamons pas “2026 sera mon année”. Pas parce que nous manquons d’ambition, mais parce que l’année qui s’achève nous a éprouvés, façonnés, dépouillés. Et, soyons honnêtes, beaucoup d’entre nous ont été secoués dans cette France en crise.

Autrefois, décembre était le mois des déclarations audacieuses :

“Cette année, je prends ma revanche.”

“Cette année sera la bonne.”

“C’est MON année.”

Puis la réalité est venue frapper : crises, imprévus, fatigue, dépression, finances au rouge, projets avortés…Beaucoup ont cessé de rêver à voix haute. Beaucoup ont cessé de croire.

Et pourtant…

Cette année, au milieu de mes propres combats —chômage, découragement, solitude, loyer en retard, santé mentale fragile...j’ai découvert quelque chose que je n’aurais jamais vu si tout avait été “facile” : Dieu était là.

Invisible, mais présent.

Silencieux parfois, mais jamais absent.

Discret, mais fidèle.

Quand je n’avais plus un euro pour un café, Il a pourvu. Quand je n’avais plus de force pour écrire, Il m’a portée. Quand la honte me murmurait que j’étais en échec, Il me rappelait que Sa grâce écrit l’histoire, pas mes circonstances.

Il a ouvert quelques portes. Il a gardé mon âme quand mon esprit vacillait. Il m’a tenue par la main dans la nuit, comme un Père tient son enfant dans la peur.

Alors oui, peut-être que je ne dis : “2026 sera mon année.” Mais je peux dire autre chose :

“2026, Dieu marchera avec moi.”

“2026, je bâtirai, même avec des pierres lourdes.”

“2026, mes yeux resteront fixés sur Jésus, même si le chemin est flou.”

Les temps sont durs. Mais nous ne sommes pas abandonnés. Nous sommes enfants de Dieu.

Et Il n’a jamais promis la facilité, seulement Sa présence.

Déclare-le :

Alors non, peut-être que 2026 ne sera pas ton année de gloire. Mais elle peut être ton année de foi, d'espoir, d'amour. Ton année de transformation intérieure. Ton année où tu t’accroches à la main de Dieu comme jamais.

Tu peux choisir :

Parler fort ou avancer en silence.

Construire petit ou rêver grand.

Tenir, prier, espérer, même les jours où tu n’y crois qu’à moitié.

Tu peux même choisir de partir ailleurs si Dieu t’y conduit.

Mais surtout : marche. Un pas après l’autre. Sans illusion, mais avec espérance. Car tu ne marches pas seule. Et même si l’avenir reste incertain, Dieu, Lui, reste Dieu.

Carole

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